This poem is taken from PN Review 270, Volume 49 Number 4, March - April 2023.

All Haulers
Conversation with Rimbaud’s Le Bateau ivre

Stav Poleg
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
It is always the water. The rain sets the evening in motion –
the streetlamps throw light like metallic blue knives. All haulers
are couriers of motion. If I’m guided by water
let it be a river as furious as this.
J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Indifference: to be free. The eye is a chamber, a field
of blue lightnings. The harbour, an uproar of darkening
stars. All haulers are couriers of water, all rivers
are careless and flowing, forming new maps.
Dans les clapotements furieux des marées
Moi l’autre hiver plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
Genesis 1. Some translations read Tohu va-Vohu as without
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